J’aime la sauvegarde ! Oui j’assume, je suis un boulet de la surpression
(parfois Windows me file un coup de pouce aussi…), alors il faut que je
mette de coté mes données importantes à intervalles réguliers. Pour faire cela
j’utilise [man]rsync[/man]
.
C’est un protocole de synchronisation, mais je
l’utilise surtout en mode unidirectionnel. Sa grande force c’est de proposer
une copie “intelligente” : il ne transfère que ce qu’il n’a pas encore
sauvegardé. En pratique cela veux dire que si vous travaillez sur des fichiers
de petite taille (en dévellopement par exemple), vos sauvegardes seront quasi
instantanées, passé la première (forcément plus longue). Par souci de
confidentialité, [man]rsync[/man]
peut utiliser [man]ssh[/man]
pour
communiquer avec le serveur. C’est bien entendu la méthode que je vais vous
montrer.
Avant tout vous devez mettre en place un serveur [man]ssh[/man]
qui utilise
des certificats. Vous pouvez suivre ce tutoriel (en omettant toute la
partie “limitation” des accès). Comme nous utilisons un tunnel SSH, nous
n’allons pas utiliser la fonction serveur de [man]rsync[/man]
. En fait c’est
comme si le client et le serveur n’était qu’une seule et même machine. Il faut
donc simplement installer le client rsync sur le serveur (allez un effort,
relisez cette phrase, ça va aller…). Pour Debian :
apt-get update
apt-get install rsync
Pour Archlinux :
pacman -Sy rsync
Et…voila !
Vous pouvez créer un répertoire pour accueillir vos sauvegardes sur le
serveur, idéalement dans votre home
(cela simplifiera les commandes coté
client) :
mkdir ~/save
Et voici un exemple de commande pour sauvegarder un répertoire :
rsync -avvz -e "ssh -p 443" /home/tym/myprojects my-server.com:save
L’option a
pour archiver (sauvegarder sans
synchroniser), z
pour compresser et vv
(verbose) pour avoir plus d’infos
sur ce qui se passe.
Bonne synchro ;-)