“Vous ne passerez pas !”, voila ce que pourrai dire un pare-feu à ce bon vieux logiciel de VoIP…oui…mais pas forcément !
J’ai décidé de tester l’étendue de cette adaptabilité, pour cela j’ai utilisé Comodo Firewall pour plus ou moins limiter les accès sur ma machine. Comodo a aussi une fonctionnalité de monitoring, pratique pour voir les connexions ouvertes sur la machine (l’équivalent d’un netstat un peu plus “glamour”).

Aucune connexion internet

Mais tout d’abord voici l’état des connexions lorsque Skype est lancé mais non connecté :

J’ai été assez surpris de voir qu’il écoute sur différents ports, y compris Tcp 80 et Tcp 443…voyons voir ce que peuvent nous dire les tests.

A travers une connexion “ouverte”

On note que Skype à une tendance à ouvrir des connexions sortantes sur un nombre important de ports :

Pour une connexion “Web” seulement

Si je bloque tous les ports sortants, sauf Tcp 80 et Tcp 443, voyons ce qu’il se passe :

Skype réussit à se connecter, et utilise bel et bien les deux seuls ports ouverts pour cela.

Tcp 80 seulement

Si je laisse seulement le port Tcp 80…Skype s’en sort encore :

Tcp 443 seulement

Il en est de même si seulement le port Tcp 443 est ouvert, Skype se connecte correctement :

Et sans DNS ?

Je n’ai pas eu l’occasion de faire des captures de ce test, mais le résultat est le suivant : Skype est capable d’établir une connexion en l’absence de DNS valides.

Conclusion ?

Skype est donc capable de s’adapter à la pire des situations offrant un minimum de connectivité, je pense notamment aux accès “gratuit” via machin- box, hot-spots ou autres connexions d’hôtels.

Mais pourquoi écouter en local

Après quelques tests, je me suis rendu compte que si un de mes contacts est dans le même réseau lcoal que moi, Skype se connecte directement. Ainsi il ne fait pas un aller/retour via internet si ce n’est pas nécessaire. Malin Pin Pin ! Il me semble que Windows Live Messenger fait la même chose, à confirmer.